Vous avez forcément déjà entendu parler du cuckolding. C’est une pratique bien connue dans le milieu de la domination, notamment très présente sur les sites porno. Dans cet article, nous allons vous apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur cette pratique, et comment, si vous êtes intéressé, introduire le cuckolding dans votre couple.
Alors le cuckolding, qu’est ce que c’est ?
Le cuckolding est une forme de domination. Elle est le plus souvent féminine. Il s’agit d’une pratique qui consiste à ce qu’un homme, consentant, laisse sa compagne avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes. L’homme doit quant à lui rester fidèle à elle, quitte à s’abstenir. L’homme ressent de l’excitation à voir d’autres hommes prendre sa femme, et madame l’est autant de la situation. Il s’agit alors presque d’un mode de vie à part entière. Les raisons à la pratique du cuckolding peuvent être nombreuses.
Une pratique ancienne et insolite.
La plus vieille d’entre elles date d’il y a déjà des millénaires. En effet, quand un vieillard épousait une jouvencelle, il était courant que, lorsqu’il n’avait plus la même vigueur, il regarde d’autres hommes faire l’amour à sa femme. Et oui, avant, le Viagra n’existait pas, donc il fallait trouver d’autres solutions. Cette histoire reste cependant davantage une légende qu’une vérité. Aujourd’hui, des raisons assez similaires peuvent exister. On peut aussi penser qu’un homme qui n’arrive pas à satisfaire sa femme accepte cette situation plutôt que de la perdre. La femme dominatrice peut aussi ordonner à son soumis d’accepter la situation. Enfin, cela peut tout simplement être un fantasme candauliste.
Les racines psychologiques du fantasme.
La jalousie, ce sentiment souvent redouté, peut devenir un détonateur d’excitation. Il est vrai que, pour la plupart, l’excitation n’est pas présente lors d’un moment de jalousie. Cependant, la jalousie a des effets assez puissants sur notre corps : montée d’adrénaline, mélange de douleur émotionnelle et de désir… C’est de cette manière que beaucoup de « cuck » découvrent leur attirance pour le candaulisme. Avec le temps, cette jalousie n’est plus subie : elle devient contrôlée et canalisée. Le partenaire choisit alors consciemment de s’exposer à cette émotion pour en tirer un plaisir interdit, et c’est précisément ce qui la rend si excitante.
La perte de contrôle, une libération.
Dans cette société où le pouvoir et la domination règnent, les personnes occupant des postes clés et haut placées se remplissent parfois de stress et de frustration. Une pression constante : les autres comptent sur vous et vous devez toujours trouver des solutions. La journée se termine, et rebelote à la maison : vous devez être responsable et guider le foyer. Mais voilà, une fois toutes ces choses faites, le besoin de lâcher prise se fait ressentir. Ce lâcher-prise peut se manifester de différentes manières : votre émission favorite, un verre d’alcool, une orgie culinaire… ou encore le fait d’être spectateur d’un acte sexuel. Pour certains, observer le plaisir de leur partenaire est une façon d’abandonner temporairement le contrôle, tout en restant acteur émotionnel de la scène. Cet acte permet de dissoudre l’ego, de mettre en pause la compétition, la performance et la possession.
L’ego, le narcissisme.
Le narcissisme joue souvent un rôle central dans les jeux de rôle et les fantasmes sexuels comme le cuckolding. Le cuckolding inversé représente une forme singulière du fantasme, où le pouvoir change de camp : ce n’est plus le partenaire “cuckold” qui subit ou observe par soumission, mais celui qui met en scène et contrôle l’expérience. Dans ce schéma, l’excitation ne vient pas de l’humiliation, mais du pouvoir de tout orchestrer, d’imposer le cadre.
Le récent cas Puff Daddy.
On l’a vu évoqué dans certains récits médiatiques autour de Sean “Diddy” Combs, où la sexualité aurait pris la forme d’un spectacle entièrement centré sur son autorité. Il aurait contracté et transporté des prostitués hommes pour coucher avec sa femme, devant lui. Ce type de dynamique illustre parfaitement le cuckolding narcissique, où l’autre n’est pas un rival, mais un instrument du contrôle érotique. C’est une inversion totale du fantasme original, où la perte de pouvoir devient, au contraire, une démonstration de toute-puissance sexuelle et psychologique.
Comment pratiquer le cuckolding ?
Contrairement à l’adultère, le cocu est ici souvent volontaire, parfaitement renseigné et joue un rôle actif dans son propre cocufiage. Dans les couples pratiquant le cuckolding, le conjoint, par amour pour sa compagne, accepte qu’elle ait des rapports sexuels extra-conjugaux, par soumission ou quelquefois par acceptation que l’épouse, tant aimée et adorée, ait un ou plusieurs amants faisant régulièrement ou occasionnellement l’amour avec elle. L’homme devant, quant à lui, rester fidèle à sa femme, s’abstenir, ou encore pratiquer le cleaning qui consiste, pour le mari, à pratiquer un cunnilingus après le coït de la femme avec son amant. Il s’agit pour le mari de nettoyer avec sa langue le creampie (consécutif à l’éjaculation interne dans le sexe de la femme) de l’amant.
Le cuckolding se pratique de manière diverse et parfois avec une multitude d’amants réguliers ou de passage. La pratique se retrouve aussi régulièrement dans le cadre d’un gang bang.
Comment introduire le cuckolding dans votre couple ?
Comme pour tout, en réalité, il faut surtout en discuter. Vous vous doutez bien que, si vous êtes une femme, vous aurez peut-être plus de difficultés à faire accepter ça à votre partenaire que si c’était lui qui vous le proposait. Essayez d’y aller avec beaucoup de tact, en lui expliquant les raisons de cette envie. Si vous êtes un homme, vous aurez sûrement moins de pincettes à prendre, mais assurez-vous quand même que le message soit clair. Aussi, si, au moment de l’acte, cela vous déplaît, pour l’un comme pour l’autre, il faudra arrêter tout de suite la séance. L’essai aura été fait, et vous serez fixés pour la suite. N’oubliez pas que c’est avant tout un moment de partage dans un couple et que le consentement de l’un et de l’autre est primordial, surtout dans ce genre de cas.
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FAQ
1. Le cuckolding est-il une forme de tromperie ?
L’adultère implique la tromperie, donc un acte sexuel ou affectif fait dans le dos du partenaire. Le cuckolding, lui, repose justement sur la transparence et le consentement mutuel. C’est un jeu érotique où tout est connu, accepté et souvent même planifié à deux.
2. Peut-on explorer ce fantasme sans aller jusqu’à l’acte ?
Oui, certains se contentent de scénarios, de discussions ou de jeux de rôle.
3. Est-ce réservé aux hommes hétéros ?
Pas du tout. Le cuckolding existe sous toutes les formes et orientations malgré qu’il soit souvent pratiqué par les hommes.
4. Ce fantasme est-il toxique ou dangereux ?
Pas nécessairement. Tout dépend du consentement et du respect entre les partenaires. Ce fantasme devient problématique lorsqu’il est utilisé pour dominer ou manipuler sans l’accord des autres.
5. Peut-on explorer le cuckolding inversé dans un couple équilibré ?
Oui, à condition d’établir des limites claires et de maintenir une communication ouverte. Si le but reste le plaisir partagé et la confiance, le jeu de rôle peut être une exploration érotique saine.
6. Est-ce que ça détériore la confiance dans le couple ?
Le cuckolding peut, au contraire, renforcer la confiance s’il est abordé avec honnêteté et communication. Mais il peut aussi la fragiliser si l’un des partenaires vit mal la situation. La confiance, dans ce type de pratique, est comme un fil : solide si on l’entretient, mais très fragile si on tire trop dessus sans parler.
Article mis à jour en octobre 2025.









