Qui n’a jamais fantasmé d’attacher ou se faire attacher durant les ébats ? Menotté au lit, les mains dans le dos, suspendu, le bondage vient souvent à l’esprit pour agrémenter le désir. Dans les pratiques BDSM, le bondage se rapporte aux deux premières lettres: Bondage et Discipline. Cela consiste dans le fait d’encorder ou de ligoter un des deux partenaires généralement dans une position érotique. Le plaisir se trouve dans le fait d’être à la merci de son partenaire et d’éprouver du plaisir à souffrir devant lui. D’autres jouissent du fait d’attacher et de contrôler le partenaire. Attachez vos ceintures nous rentrons dans les détails de cette pratique excentrique.
Les origines du bondage
Le bondage trouve son origine au Japon durant le 15ème siècle. À la base utiliser comme châtiment corporel, moyen d’immobilisation et de capture, la pratique a évolué en un moyen de torture destiné aux criminel. Le ligoté était suspendu en public dans différentes positions et suivant différentes méthodes en fonction des régions. Les cordes servaient à compresser et endommager certaines parties du corps en empêchant la circulation. Le captif restait paralysé jusqu’à ce que mort s’en suive. Plus de deux siècles plus tard les méthodes de torture sont interdites et c’est au début des années 1900 que la pratique revient cette fois-ci dans le monde fétichiste.
Naissance du bondage érotique.
Le fait d’attacher et de suspendre devient par la suite un art, le Kinbaku. Les Japonais reprennent les techniques de ligotage d’auparavant dans une version plus sensuelle. En effet, le but n’est plus de torturer le partenaire mais bien de lui procurer du plaisir. En Occident la pratique gagne en popularité au même moment, notamment grâce au photographe John Willie, et à d’autres figures populaires comme Wonder Woman. Aujourd’hui, la pratique s’est répandue, de nombreux accessoires ont fait leurs entrées dans le domaine (corsets, tenues de compression …). Les menottes sont parmi les accessoires de prédilections des couples, et il existe même des centres permettant l’apprentissage du Kinbaku.
Où commencer ?
Avant de vous lancer, prenez en compte les 5 piliers pour se lancer dans le bondage. En effet le bondage est une pratique semée d’embûches, et on peut craindre que le jeu tourne au désastre. Il y a certaines précautions à prendre pour que cela se déroule convenablement, en voici une liste non exhaustive:
1. Prévenez votre partenaire.
Bien évidemment vous devez en parler en amont avec votre partenaire. Comme dans n’importe quel jeu sexuel, le but est de procurer du plaisir, qui ne se manifeste qu’avec le consentement des deux parties. Définissez au préalable vos limites et ce que vous attendez de l’autre. Un mot de passe peut s’avérer utile pour mettre fin à l’acte si un des deux partenaires ne souhaite pas continuer. Dirigez-vous avant tout vers une personne de confiance avec qui l’échange sera plus facile.
2. Prenez vos précautions
Le bondage peut se trouver dangereux s’il est mal réalisé. Rester trop longtemps attaché dans une position, ou des attaches trop serrées sur une partie du corps peuvent créer des séquelles. N’hésitez pas à demander conseil à des pratiquants aguerris ou des professionnels qui sauront vous guider dans votre apprentissage. Prenez aussi garde d’être dans un état convenable avant de passer à l’acte, l’alcool ou certaines drogues altèrent notre perception de la douleur et le risque de se blesser n’est pas négligeable.
3. Utilisez des accessoires de bondage.
Il n’y a pas de règle précise dans le matériel à utiliser pour le bondage, vous pouvez vous attacher avec beaucoup d’objets du quotidien. Scotch, ficelles, ou serflex, veillez juste à ne pas trop serrer en fonction de votre attache. Cependant, des accessoires adaptés peuvent rajouter du piment dans la pratique. Menottes, hogtie, corde en coton, équipement de suspension… n’hésitez pas à tester ces objets emblématiques du bondage.
4. Preparez une mise en scene.
Le bondage se complète parfaitement avec les jeux de rôle ! Choisissez une situation ou un rôle à incarner, utilisez des tenues en conséquence. Personnalisez le lieu, utilisez des bougies, préparez un scénario. Enfilez votre masque et incarnez un personnage le temps d’un rapport. Le jeu de rôles sert à vous mettre en confiance et à plus facilement lâcher prise. Alors pourquoi ne pas vivre votre propre version de 50 nuances de Grey ?
5. Commencez doucement.
Prenez le temps d’y aller progressivement, ne commencez pas le shibari ou la suspension si vous débutez. On ne s’improvise pas expert en une nuit! C’est une pratique (je dirais même un art) très vaste et qui dispose de possibilités presque infinies. Prenez plaisir à apprendre différentes techniques et à découvrir vos préférences dans le bondage. Et surtout assurez-vous d’avoir les mêmes attentes que votre partenaire. Ne vous lancez pas avec le ou la première inconnue.
Vendre vos photos Kinbaku/Shibari.
Le Kinbaku est une forme des plus artistiques de l’usage des cordes. Cette pratique plutôt réservée aux pratiquants expérimentés, trouve maintenant un large public. Si vous êtes passionnés et que vous souhaitez partager votre art, vous pouvez vendre votre album photo sur Fétichic. Créez votre compte, complétez votre profil, parlez de votre passion puis les fétichistes viendront à vous !
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